Le conte est une forme simple, qui s’attache plus à la forme qu’à l’aspect littéraire ou poétique.

Le conte est un récit en général bref et économique, comme la nouvelle, la fable, le poème. Les faits y sont présentés comme passés, et narrés en général au passé simple et à l'imparfait, et marqués par l’emploi de la troisième personne.

"Les vrais contes populaires sont anonymes, et leur origine, parfois très lointaine, est impossible à préciser." Le conte n’a pas d’auteur, mais de multiples "remanieurs" que sont les conteurs, transmetteurs, ré-inventeurs du conte à chaque contage. La transmission est donc non seulement orale, mais également active.

Le conte est très lié à la fictivité et à l’imaginaire : c’est un récit qui avoue franchement n’être pas vrai, comme le prouve le traditionnel "il était une fois".

Le conte est atemporel et alocalisé : l’histoire se déroule à une certaine époque quelque part, pas de cadre géographique précis, l’action se situe dans un passé indéterminé, et certainement lointain. Château, village, maison, etc. ne font office que de décor, chevalier, sorcière, princesse, etc. n’existent que par leur rôle social.

Le conte se caractérise surtout par la multiplicité des versions, et par conséquent une grande variabilité.

Enfin, il ne faut pas oublier le rôle didactique, ou même initiatique, associé à son caractère généralement optimiste.